Le secret du viticulteur : comment j’ai construit un épandeur à compost à moins de 1 000 euros

EN BREF Création d’un épandeur à compost pour moins de 1 000 euros Utilisation d’une benne à vendange et d’une désileuse usagée Coût : 200 euros pour la benne et 500 euros pour la désileuse Amélioration de l’efficacité grâce à un système de distribution Possibilité de démonter le matériel pour réparations Capacité de traitement : entre 1 et 10 tonnes par hectare Limitations pour le fumier à cause du rouleau démêleur

Dans l’univers de la viticulture, optimiser ses ressources est essentiel pour un développement durable et respectueux de l’environnement. Ce défi m’a conduit à concevoir un épandeur à compost à la fois pratique et économique, le tout pour moins de 1 000 euros. En recyclant des équipements existants, j’ai réussi à créer un outil qui non seulement répond à mes besoins, mais qui pourrait également inspirer de nombreux autres viticulteurs à suivre cette voie innovante. Voici les différentes étapes de cette réalisation.

Construire un épandeur à compost efficace tout en respectant un budget limité peut sembler un défi, mais c’est tout à fait réalisable. Dans cet article, je partage l’expérience d’un viticulteur innovant qui a réussi cette prouesse à l’aide de pièces recyclées et d’outils simples. En utilisant une benne à vendange et une désileuse d’occasion, il a créé un équipement pratique pour moins de 1 000 euros, prouvant qu’avec créativité et ingéniosité, on peut optimiser ses ressources tout en s’engageant pour une viticulture durable.

Les matériaux nécessaires

Pour commencer son projet, le viticulteur s’est procuré une ancienne benne à vendange et une désileuse. L’achat de la benne, un modèle avec vis Simonneau, ne lui a coûté que 200 euros. Après l’achat, il a dû démonter certaines parties de la benne pour ne garder que la caisse. Cette étape a été crucial car cela a permis de simplifier le processus de reconstruction de l’épandeur.

Étapes de construction

La première tâche a consisté à découper la façade arrière de la benne, car ce modèle n’avait pas de porte. Ensuite, en achetant une désileuse Kuhn Polycrok 1750 pour 500 euros, le viticulteur a bénéficié d’une machine courante, facilement réparable grâce à la disponibilité de pièces détachées. Il a conservé le démêleur, le moteur hydraulique et le système de distribution de la désileuse pour les intégrer à son nouvel épandeur.

Assemblage des composants

L’étape suivante a été l’assemblage. En retournant la caisse de la benne, le viticulteur a ouvert cette dernière en deux pour adapter le système de désilage, un peu plus large. Après avoir soudé des cornières à l’arrière pour accueillir le mécanisme, il a aussi soudé une bande de métal à l’avant pour combler le manque d’espace et a installé une grille permettant de visualiser le niveau de compost depuis la cabine.

Finition du fond et de la distribution

Afin d’optimiser le fonctionnement du fond de la benne, il a également soudé deux cornières sur toute la longueur pour créer des rails où glissent les chaînes. Ces chaînes ont été achetées pour permettre un système de distribution efficace, ce qui a été un élément clé pour assurer le bon fonctionnement de l’épandeur.

Les touches finales

Une fois toutes les soudures et les ajustements effectués, il a remis le châssis et l’essieu d’origine, avant de donner un coup de peinture à l’ensemble. Cet épandeur s’avère être un outil précieux pour le viticulteur, lui permettant d’épandre entre 1 et 10 tonnes de compost par hectare, tout en étant optimisé pour l’utilisation de compost uniquement.

Finalement, ce projet a permis de moderniser son activité de viticulteur tout en respectant un budget serré. Grâce à cette initiative, il prouve que les solutions innovantes et écologiques existent et peuvent être accessibles à tous les professionnels du secteur.

Comparatif des étapes de construction de l’épandeur à compost

Étape	Détails concis
Achat matériel	Ancienne benne à vendange à 200 euros + désileuse à 500 euros
Démontage	Démontage de l’essieu et du châssis pour conserver la caisse
Assemblage initial	Découpe de la façade arrière et soudure de cornières pour le système de désilage
Renforcement du fond	Soudage de cornières comme rails pour les chaînes de distribution
Installation du système	Deux nouvelles chaînes fixées au pignon de la désileuse
Réassemblage	Remontage du châssis et de l’essieu d’origine avec finition peinture
Capacité d’utilisation	Travailler entre 1 et 10 tonnes de compost par hectare
Préconisations	Adapté au compost, évite les matières trop fibreuses
Coût total	Moins de 1 000 euros pour la construction
Temps de fabrication	Environ une petite semaine

Pour tous les passionnés de viticulture cherchant à optimiser leurs ressources, la construction d’un épandeur à compost à un prix abordable représente une opportunité en or. Cet article dévoile les étapes clés pour réaliser un équipement efficace, fonctionnel et, surtout, économique, permettant ainsi d’améliorer la fertilisation des vignes tout en respectant l’environnement.

Une base solide : recyclage des matériaux

Pour concevoir cet épandeur, il est essentiel de miser sur des matériaux de récupération. J’ai commencé avec une benne à vendange que j’ai achetée à un prix modique de 200 euros. Après avoir démonté certaines parties comme l’essieu et le châssis, j’ai conservé uniquement la caisse. Cette approche écoresponsable me permet de réduire les coûts tout en minimisant les déchets.

Le choix de la désileuse

Ensuite, j’ai intégré une désileuse d’occasion, un modèle Kuhn Polycrok 1750, que j’ai acquise pour 500 euros. Ce type de matériel est largement disponible sur le marché, facilitant ainsi les réparations futures grâce à la standardisation des pièces. De cette désileuse, j’ai conservé le démêleur, le moteur hydraulique et le système de distribution, tous essentiels pour le bon fonctionnement de mon épandeur à compost.

Assemblage et configuration

Pour assembler les deux parties, il a fallu un peu d’ingéniosité. J’ai retourné la caisse de la benne et, avec une disqueuse, j’ai élargi la benne pour l’adapter au système de désilage. À l’arrière, j’ai soudé deux cornières sur lesquelles le mécanisme de désilage est boulonné, facilitant ainsi un démontage éventuel pour les réparations.

Construction du fond et du système de distribution

La prochaine étape a été de s’occuper du fond de la benne. En soudant deux cornières sur la longueur, j’ai créé un rail pour les chaînes du système de distribution. Chaque détail compte; j’ai veillé à renforcer la structure avec quelques traverses métalliques pour lui assurer une meilleure robustesse.

Finitions et entretien

Enfin, après avoir remonté le châssis et l’essieu d’origine de la benne, un bon coup de peinture a permis de redonner vie à l’ensemble. À noter que le fonctionnement de l’épandeur dépendra de la gestion du débit d’huile via le tracteur, permettant ainsi d’éviter des défaillances.

Coût et temps de réalisation

Au final, la construction de mon épandeur à compost ne m’aura coûté que moins de 1 000 euros et m’a pris une petite semaine à réaliser. Bien que la difficulté soit présente, je me suis retrouvé avec un outil parfaitement adapté pour épandre du compost, tout en gardant à l’esprit que ce système ne serait pas adapté pour des matières trop fibreuses comme le fumier.

Le secret du viticulteur : construire un épandeur à compost pour moins de 1 000 euros

• Matériaux recyclés : Utilisation d’une benne à vendange d’occasion et d’une désileuse.
• Coût total : Moins de 1 000 euros pour la fabrication complète.
• Démontage : Retrait de l’essieu et du châssis de la benne pour garder uniquement la caisse.
• Fabrication : Soudure de cornières pour le système de désilage et ajustement de la benne.
• Distribution : Installation de nouvelles chaînes pour un fonctionnement efficace.
• Capacité : Débit d’application de 1 à 10 tonnes de compost par hectare.
• Adaptabilité : Système fonctionnel pour le compost, pas adapté aux matières trop fibreuses.
• Durée de réalisation : Environ une semaine pour assembler l’épandeur.
• Peinture finale : Finition esthétique avec une couche de peinture une fois l’assemblage complété.

Construire un épandeur à compost pour moins de 1 000 euros

Dans un monde où la durabilité et l’optimisation des ressources sont primordiales, le viticulteur Christian Creton a réussi à créer un épandeur à compost efficace en utilisant des matériaux récupérés, le tout pour un coût inférieur à 1 000 euros. En recyclant une vieille benne à vendange et une désileuse, il a conjugué innovation et économie, tout en valorisant le compost dans son exploitation viticole.

Étape 1 : La sélection des matériaux

Pour commencer, il est essentiel de bien choisir les matériaux de base. Christian a opté pour une ancienne benne à vendange, acquise pour 200 euros, qu’il a soigneusement désossée pour n’en garder que la caisse. Cette approche permet de réutiliser des objets dont on pourrait penser qu’ils n’ont plus d’utilité, tout en réduisant les coûts de fabrication.

Le choix de la désileuse

Ensuite, il s’est procuré une désileuse d’occasion, une Kuhn Polycrok 1750, pour 500 euros. Ce modèle étant largement disponible sur le marché, il facilite l’accès aux pièces de rechange et assure un entretien simplifié. En ne conservant que le démêleur, le moteur hydraulique et le système de distribution de la désileuse, il a pu concevoir un épandeur adapté à ses besoins spécifiques.

Étape 2 : L’assemblage des composants

Pour assembler les différentes parties, Christian a choisi de retourner la caisse de la benne. Comme le système de désilage était plus large, il a dû découper la benne pour permettre l’assemblage. Il a ensuite soudé des cornières à l’arrière pour fixer le système de désilage de manière démontable, offrant ainsi une accessibilité lors d’une éventuelle réparation ou remplacement.

Intégration de la façade

Une fois ces éléments en place, il a soudé une bande de métal à l’avant pour compléter la caisse, tout en ajoutant une grille permettant de visualiser le niveau de compost depuis le cabine du tracteur. Cette fonctionnalité pratique est cruciale pour le bon fonctionnement de l’épandeur.

Étape 3 : Renforcement et sécurité

Pour garantir la solidité de l’épandeur, Christian a soudé des cornières solides longitudinalement au fond de la caisse. Ces rails sont essentiels pour le bon déplacement des chaînes du système de distribution. En ajoutant des traverses métalliques, il renforce la structure tout en s’assurant que les matériaux puissent être manipulés en toute sécurité.

Installation du système de distribution

Il a également installé de nouvelles chaînes, adaptées à la longueur de la benne, sur le pignon de la désileuse. Des cornières ont été ajoutées pour stabiliser le système de distribution. Cette étape est fondamentale puisque le bon fonctionnement de l’épandeur repose sur sa capacité à distribuer le compost de manière uniforme.

Étape 4 : Finitions et résultats

Pour finir, Christian a remonté le châssis et l’essieu d’origine avant de redonner un coup de peinture à la benne, la rendant ainsi à la fois esthétique et fonctionnelle. Il a su tirer profit de la gestion du débit d’huile via son tracteur, lui permettant de travailler efficacement entre 1 et 10 tonnes de compost par hectare.

Précautions d’usage

Il convient de noter que ce nouvel engin est parfaitement adapté pour le compost, mais il n’est pas approprié pour les matières trop fibreuses comme le fumier. Il est donc important de bien définir les matières que l’on souhaite utiliser afin de garantir un bon fonctionnement sur le long terme.

Foire aux questions : Construction d’un épandeur à compost