Stéphane Yerle : Son combat pour révolutionner la viticulture bio

Stephane Yerle, vigneron à la Vila Voltaire, a choisi le Languedoc pour son activité viticole en raison de son accueil financier. Son approche du bio en viticulture est progressiste, visant à se libérer des restrictions et à ne plus sulfiter les vendanges. Il estime que les pouvoirs publics devraient financer la recherche en viticulture bio.

Qui est Stéphane Yerle ?

Stéphane Yerle, originaire du Pays Basque et des Pyrénées, est un consultant en production viticole renommé. Il travaille également comme vigneron avec son épouse Cécile à la Vila Voltaire.

Leur expérience et leur passion pour le vin les ont amenés à se lancer dans cette aventure viticole. Stéphane et Cécile ont su allier leurs compétences pour créer une exploitation viticole respectueuse de l’environnement.

La Vila Voltaire est rapidement devenue une référence dans la région grâce à leurs efforts et à leur expertise. Leur projet met en avant des méthodes de production innovantes tout en respectant les traditions viticoles.

Pourquoi a-t-il choisi le Languedoc pour son activité viticole ?

Stéphane Yerle a choisi le Languedoc pour des raisons principalement économiques. La région offre des conditions financières plus favorables pour les nouveaux viticulteurs.

De plus, le Languedoc est historiquement une terre d’accueil pour ceux qui se lancent dans la production de vin. La diversité des terroirs et la qualité des sols ont également joué un rôle déterminant dans sa décision.

Le climat du Languedoc, propice à la viticulture, a été un autre facteur important. En choisissant cette région, Stéphane et Cécile ont pu bénéficier d’un environnement favorable pour développer leur activité. Leur installation dans le Languedoc représente un choix stratégique et réfléchi.

Quels sont les points forts de son projet familial à la Vila Voltaire ?

Le projet de Stéphane et Cécile à la Vila Voltaire repose sur plusieurs piliers. Travailler en autonomie est une valeur fondamentale pour eux, leur permettant de prendre des décisions rapides et adaptées à leur vision.

Ils ont investi dans des vieilles vignes destinées à l’arrachage, prouvant qu’elles peuvent encore être productives et attractives. Leur démarche vise à démontrer que ces vignes anciennes ont un potentiel de rendement intéressant.

L’innovation et la durabilité sont au cœur de leur projet, cherchant à concilier tradition et modernité. Ils s’efforcent de créer des vins uniques qui reflètent l’authenticité de leur terroir. Leur engagement en faveur de la biodiversité et de la préservation des sols est également un point fort de leur exploitation.

Quelle est la particularité de son approche du bio en viticulture ?

Stéphane Yerle prône une viticulture biologique plus progressiste. Il cherche à s’affranchir des restrictions souvent imposées aux producteurs bio.

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Par exemple, il a décidé de ne plus sulfiter les vendanges, une pratique courante mais controversée. Son approche vise à minimiser l’utilisation de produits chimiques tout en garantissant la qualité des raisins. Il souhaite développer des techniques alternatives pour protéger les vignes de manière naturelle.

Son engagement en faveur de l’agriculture biologique se traduit par des méthodes innovantes et respectueuses de l’environnement. Stéphane s’efforce de montrer qu’il est possible de produire des vins de qualité tout en préservant la nature.

Quel est son avis sur le financement de la recherche en viticulture bio ?

Stéphane Yerle estime que la viticulture biologique a été délaissée par les instituts de recherche publics. Selon lui, les pouvoirs publics devraient intensifier leurs efforts pour financer la recherche en viticulture bio.

Il plaide pour le développement de solutions alternatives aux pratiques conventionnelles. Pour Stéphane, investir dans la recherche est essentiel pour permettre aux viticulteurs bio de surmonter les défis techniques et climatiques.

Il souligne l’importance de trouver des méthodes innovantes pour améliorer la résistance des vignes aux maladies. Son appel à un soutien accru des pouvoirs publics reflète son engagement pour une viticulture durable et respectueuse de l’environnement.